4.1.2.8 : La double précision comme assurance
Ainsi comme ces exemples l'illustrent, il y a souvent une solution pour échapper à de grosses erreurs de calculs. Mais cette solution requiert un tant soit peu de culture numérique, a minima d'avoir été exposé une fois au problème. Le passage en double précision estompe à toutes fins utiles le risque le plus gros, mais ne le fait pas pour autant disparaître. La préconisation de revenir massivement à la simple précision n'est donc pas une simple évidence, et a un coût, certes caché, en tous cas un risque de calculer vite des choses fausses.Mesurons bien que les solutions proposées révèlent le caractère profondément casuistique de l'analyse numérique, en reposant parfois sur des tris ou des choix qui correspondent à des branchements dans nos codes, chose peu appréciée de nos CPU et a fortiori de leurs unités vectorielles.
\paragraph L'économie en temps obtenue par le recours à la simple précision n'est donc pas si manifeste, sauf à sacrifier la précision. Travailler en simple précision, ce n'est pas avoir la garantie de six chiffres significatifs, c'est savoir qu'une compensation calamiteuse n'en aura que six à mutiler.